« Métro, alerte à l’air » : Pollution aux particules PM2,5

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"Métro, alerte à l'air"

Métro, alerte à l’air, c’est le documentaire de la série Vert de rage, diffusé sur France 5, le 2 octobre dernier. Cette enquête montre les effets de la pollution sur notre santé, principalement la pollution aux particules fines (PM2,5) qui émane du métro parisien.

« Pendant un an, Mathilde Cusin, Martin Boudot et toute l’équipe de « Vert de rage » ont enquêté sur l’air respiré par les voyageurs dans les transports en commun souterrains. Avec l’aide de scientifiques, ils ont mesuré les niveaux dans les 332 stations de métros et de RER, mais ont aussi mis en place une étude inédite sur l’exposition des voyageurs aux métaux lourds, présents dans l’air ambiant. La publication de leurs résultats a eu un impact sans précédent et résonne même jusqu’aux Etats-Unis où des chercheurs s’emparent de leur méthode pour mesurer la pollution de l’air dans le métro new-yorkais. »

Ce qu’il faut savoir : Il n’existe pas de normes concernant la qualité de l’air dans les stations… Les chercheurs ont donc pris comme référence, la limite recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la qualité de l’air extérieur. Soit 5mg/m3 pour des particules PM2,5.

Les prélèvements d’air à l’intérieur des stations de métro parisiennes ont été réalisés avec plusieurs appareils, dont notre pompe opérateur APEX 2 (Casella), et l’analyseur de poussière DustTrack (TSI).
Les premières mesures semblent montrer que l’air à l’intérieur des stations est particulièrement pollué… « 3025mg/m3, on est plus de 6 fois au-dessus des recommandations de l’OMS », « 90mg/m3, on est pratiquement à 20 fois plus élevé que les seuils recommandés par l’OMS ». Des mesures qui iront jusqu’à 130mg/m3…

D’autres mesures ont également été prises au niveau des bouches d’aération, situées dans la rue, proche des commerces, des places publiques fréquentées par les enfants, etc… Les résultats sont 6 à 10 fois plus élevés que les seuils recommandés par l’OMS.

« Ces ventilations rejettent un air bien plus pollué que l’air ambiant »

Mais ces ventilations ne seraient pas les plus polluantes, les plus contaminantes se trouveraient entre les immeubles parisiens, au niveau des toits. De grandes cheminées y sont installées afin que l’air soit rejeté, vous pourrez voir que l’air prélevé en sortie d’une des cheminées, dépasse près de 20 fois le seuil recommandé par l’OMS (~20ème minute).

D’après la RATP, la concentration de particules fines présente dans le métro est surveillée et contrôlée, et ne représente aucun danger. Cependant l’étude menée dans ce documentaire nous montre l’inverse.

A côté de ces mesures enregistrées, ce reportage regroupe les témoignages de plusieurs personnes, voyageurs, salariés de la RATP, habitants des appartements à proximité des ventilations aériennes, concernant leur état de santé. Asthme, problème de cœur, tachycardie, … Beaucoup d’entre eux ont développé des problèmes respiratoires et cardiaques à la suite d’une exposition importante aux particules PM2.5.

Résultats 8 mois après le début de l’étude : « […] tous les voyageurs du métro et du RER sont plus exposés aux métaux lourds que les personnes ayant fait leur trajet à l’extérieur. En moyenne, les concentrations en fer dans leur filtre à nez sont 20 fois supérieures. Les usagers ont également 2.6 fois plus de manganèse[1] que la valeur toxicologique dans l’air fixée par les autorités américaines. »

Vous pouvez visionner ou revisionner ce reportage en replay sur FranceInfo :  https://www.france.tv/france-5/vert-de-rage/saison-4/5258511-metro-alerte-a-l-air.html

[1] Par inhalation, le manganèse peut être responsable d’irritations des voies respiratoires et peut entraîner des maladies neurodégénératives.

Les appareils de prélèvement d'air

Il existe différents appareils permettant de prélever l’air, dans le reportage ci-dessus, les spécialistes utilisent principalement des petits capteurs optiques de la marque Pollutrack (les petits boitiers bleus).
Nous pouvons tout de même y voir la pompe Apex2 Casella (3min et 20 sec), utilisée pour des prélèvements sur opérateurs, ainsi que le DustTrack, un analyseur de poussières de la marque TSI (disponible en location chez ATC), pour les prélèvements d’air au niveau des sorties des cheminées.

Pour le prélèvement sur opérateur, la pompe Apex 2 est idéale. Elle convient parfaitement à de nombreuses applications d’échantillonnage liées à la santé au travail, allant du simple échantillonnage de la réduction du plomb et de l’amiante, aux contrôles d’hygiène industrielle plus spécialisés des poussières, fumées et vapeurs.

La pompe APEX 2 possède une connexion Bluetooth 4.0 qui permet de contrôler l’état du prélèvement avec votre smartphone et/ou tablette (Apple & Androïd).

Le petit plus de l’APEX 2 : Accompagnée de l’analyseur de poussières Microdust Pro (Casella), notre pompe peut se transfromer en petite station de surveillance portable. 

Découvrez nos appareils

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